Plus du tiers de la surface de la commune est formée d’espaces naturels (champs, forêts, prairie humide, étangs, bords de rivière…) dont plus de 40 hectares d’étangs dont elle est propriétaire. L’histoire de Vert-le-Petit est intimement liée à la rivière et ses marais.
Jusqu’au XIXème siècle, les abords de la rivière Essonne étaient constitués de forêts et de prairies régulièrement inondées, les habitants vivant principalement de l’agriculture et de l’exploitation de la forêt. Mais la décomposition des différentes espèces végétales qui peuplaient le marais, au contact de l’eau a produit au cours des siècles une grande épaisseur de tourbe. Ce type de sol, une fois débarrassé de son eau, peut être utilisé comme combustible. L’exploitation de la tourbe, jusque là inconnue dans la vallée, s’est développée avec l’essor de l’industrie dans les années 1830. Avec le développement du charbon et surtout de l’électricité, cette exploitation s’est progressivement arrêtée.Les carrières de tourbe se sont emplies d’eau et ont donné naissance aux étangs que nous connaissons aujourd’hui.
Ces étangs ont à présent une vocation principalement écologique et touristique.
Ils font partie de la zone humide s’étendant d’Itteville à Echarcon, zone humide de première importance au niveau régional.
La partie la plus riche écologiquement a été acquise par le Conseil Général afin de transformer ce territoire en réserve naturelle avec en particulier la présence d’un petit héron, le Blongios nain, dont il ne reste que quelques couples en France. De manière plus globale les étangs de Vert-le-Petit accueillent de nombreuses espèces d’oiseaux d’eau (canards, sternes, foulques, grèbes…) durant leur migration mais aussi pour leur nidification.
Le long des étangs, une roselière (ensemble de roseaux) constitue un milieu naturel remarquable qui accueille un certain nombre d’espèces discrètes mais assez rares comme le bruant des roseaux.
Devant la roselière s’étendent des tapis de végétation formés d’un ensemble d’espèces rares comme la Fougère des Marais.
Mais ces étangs n’ont pas seulement un intérêt pour les oiseaux, ils accueillent également la plupart des espèces piscicoles d’Ile-de-France. Les brochets et les sandres règnent en maître sur les autres poissons. Brèmes, gardons, rotengles, carpes, et autres ablettes constituent l’essentiel de leur menu.
Ils trouvent au sein des multiples canaux et bras morts des sites propices à leur reproduction.
Les pêcheurs sont ainsi chaque année plusieurs milliers à venir pratiquer leur loisir préféré sur les étangs communaux (conditions d’exercice de la pêche en mairie).
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